Congo

   1975-1977        Séjour au Congo populaire

   Au lieu de "faire l'armée" dans une quelconque caserne, avec quelques copains nous décidâmes de nous engager dans la coopération.
Nous avions un contrat de 2 ans avec une indemnité à peine suffisante pour vivre, mais les 6 derniers mois étaient payés au tarif de la coopération (double par rapport à un salaire en métropole).
Inconvénient: deux années au lieu d'une, avantage: découvrir l'Afrique . Et je n'ai pas été décu !
   Le ministère de la coopération envoyait dans les anciennes colonies des "coopérants" pour en ce qui me concerne enseigner. Les programmes et les examens étaient les mêmes que ceux de la métrople.
C'est un climat chaud et humide: De février à mai il ya unee grande saison des pluies et de septembre à décembre une petite saison des pluies. Durant la saison des pluies, si l'on sent un vent fort se lever, on s'abrite où on peut car dans les minutes qui suivent une averse énorme va s'abattre sur le secteur. Alors si on est en ville, on se réfugie dans un magasin, si on est en brousse on trouve un abri: grands arbres, case...
   Les conditions de l'enseignement (dessin et mécanique pour moi dans un lycée technique) étaient plus que difficiles, les élèves n'ayant aucune connaissance ni aucun esprit technique, en effet la transmission dans la culture africaine est essentiellement orale.
Nous étions donc un petit groupe à peu près dans les mêmes âges. Cette vie en communauté, relativement nouvelle pour moi me plaisait bien.
Pour manger à midi, c'était popote chez Monique avec Roger (un boy nous préparait, entre autre, une délicieuse dorade au four ). Après le café, c'était alcool, un petit cigare et partie de dés. Chez Alain qui logeait dans l'immeuble "Air France" on allait jouer au bridge.
Pendant les vacances scolaires, nous partions en mobylette et en moto découvrir la brousse.

Brazzaville