Ma longue route                                                                               retourRetour
Je suis né le 29 décembre 1949 à Montgeron, Essonne.
Très rapidement mes parents ont déménagé à Livry-Gargan : Allée Thiesset à 50 m du canal de l’Ourcq (photo avec famille Brizard)

christian à bouclettes
Montgeron cité Senlis
3 petits anges
Christian avec des bouclettes
Cité de Senlis à Montgeron
Trois petits anges

famille Brizard
ecole maternelle Allée Thiesset Gd père Pineau
Devant notre maison avec la famille Brizard
A l'école maternelle
L'allée Thiesset: Jean Max et Danielle en patins à roulettes
Grand'père Pineau 1953 à Saint Michel

En 1955, alors que j’avais 6 ans, mes parents ont déménagé pour le 24 allée Carnot toujours à Livry-Gargan, à 700 m de la gare SNCF. La maison se nommait « La Roseraie ».
maison à Gargan
jardin 1
jardin 2
La maison sur un beau terrain de 500 m2
L'entrée couverte par un rosier grimpant
Le garage et le jardin avec ses rosiers

Nous allions le mois d’aout à Saint Michel. Jusqu’en 1957 nous étions logés chez le grand'père Pineau. Je jouais alors avec ma cousine Huguette qu'on appelait Pèpette.

chr Dan Hugh
enfants ST Mi
famille Gargan
roland cheval
Danielle, Huguette,Christian à Luçon
Les jeunes enfants Auvinet dans le jardin de la future mairie à Saint Michel
La famille à Gargan
Roland posant sur le cheval du photographe

   La famille fréquentait un couple qui avait un fils Daniel ayant une dizaine d’années de plus que moi. Un jour Daniel m’offrit son ancien vélo. Je devais avoir 6-7 ans.
   Le dimanche, lors notre promenade dominicale dans le quartier, je pus étrenner mon vélo. Il y eu des Vroom Vroom, un parcours bien sage et puis un magnifique angle de rue bien dégagé. Alors je fis un remarquable virage sur les chapeaux de roues, avec le bruit qui allait avec. Je croyais avoir les félicitations mais on me traita de danger public et on me retira le vélo !
Ecole de garçons Gutenberg ecole gutenberg

Ma scolarité

   Je ne me souviens que de très peu de choses de mon passage à l’école élémentaire Gutenberg (garçons).
Nous étions tous en blouse grise. Dans la cour nous jouions aux billes. Au Cm2 l’instituteur avait fait venir le directeur pour nous expliquer sa  « méthode » de calcul de la règle de trois.
Exemple : Imaginons qu’une recette de cuisine requière 500g de farine pour 4 personnes. De combien de farine aurez-vous besoin pour 6 personnes ?
   Selon sa méthode, on fait un tableau puis le produit en croix : 500x6 / 4 =750

Calcul bêta : 500g / 4 personnes x 6 personnes = 750g.
Le résultat est qu’aujourd’hui, j’hésite toujours quand j’ai une règle de trois à faire !! 
500g 

4 pers  
750g 
6 pers

Au Cm2 toujours, l'instituteur nous a fait étudier une pièce de Victor Hugo "Hernani". Assomant et incompréhensible pour des élèves de 10 ans. Il m'a fallu plus de 40ans  pour avoir le plaisir de lire "Les misérables"!

   Je devais travailler assez bien puisque j'ai réussi l’examen d’entrée en seconde. Il fallait chanter la Marseillaise : une horreur. En histoire, la question était : Quelle est la date de la bataille de Marignan ? Une des seules que je connaissais: 1515.  Le cycle classique était de continuer deux années à l’école pour le certificat d’études, ce qu’ont fait Jan-Max et Danielle.

Eglise Gargan
certificat
Christian 1959
En annexe:

La rue Carnot


Cliquez
Eglise de Gargan à 800 m de la maison
Certificat de satisfaction 1959
Christian en 1959

   A la maison nous recevions régulièrement les prêtres de la paroisse. Notamment le père Philippe qui avait un charisme certain. J’allais au patronage le jeudi et je me revois dans la salle de spectacle, portes fermées, lumières éteintes, la scène violemment éclairée. Un grand type en soutane marchait de long en large en agitant les bras. Il nous racontait l’histoire d’un enfant volé à Bagdad en revivant les différentes situations. Les spectateurs étaient scotchés !
entree Collège communion communion 2
Entrée au Collège avec une bourse Ma communion solennelle La famille

    
Mon professeur de mathématiques et professeur principal était venu me voir une fois que j’étais malade à la fin du premier trimestre. Comme mes résultats étaient mauvais,
il suggéra à ma mère que je devrais redoubler ma troisième.
    Lorsque s’est posé la question de mon orientation, ma mère lui montra mes BD. Le brave homme affirma que la bande dessinée n'avait aucun avenir et aucun débouché. Quelle lucidité !
 Il a peut être cassé la carrière d'un grand dessinateur ? !!.
 


   J’ai aimé la BD dès que j’ai su lire. Il y avait Cœurs-Vaillants, Sylvain et Sylvette, le journal de mickey... et Pilote mâtin, quel journal !    
Avec Astérix, Tanguy et Laverdure, Blueberry, Achille Talon, les « Dingo dossiers » de Gotlib et Cabu avec le « potache est servi » et le grand Duduche !


En annexe:

Mes B.D.


Cliquez



Pilote
versailles    C’est à Mr Maigrot, mon professeur de maths, que nous avons acheté une Versailles bleu clair, Maman en était très fière.
  Seul Jean-Max avait son permis de conduire, nous étions en 1964.

Magazine "Pilote" La Versailles




brevet
brevet natation
Résultats à mon Brevet
Brevet natation

Après le collège, je suis allé au lycée Industriel à Aulnay-Sous-Bois. Il était à 5 km de la maison et j'y allais en vélo. La seconde année j'ai pris le Solex de papa.


support
Chris lycée
J'aimais beaucoup le dessin industriel
Dans la cour du lycée nous marchions en tournant en rond.

   Jeune ado, je suis allé une fois en colonie de vacances dans le Périgord mais cela ne m’a pas vraiment plu. En revanche quelques années plus tard, avec la paroisse nous avons fait
un camp en Ardèche. Durant une semaine nous avons préparé des radeaux avec de grosses chambres à air et une structure en bois.
   La seconde semaine nous avons mis nos tentes et nos sacs à dos sur les radeaux et sommes descendus jusqu’à Vallon pont d’Arc, qui n’était pas aussi connu qu’aujourd’hui.
C’était super.

Vallon pont d'Arc
Roland
En annexe:

Mes dessins


Cliquez 
Vallon Pont d'Arc
Roland

Souvent je faisais asseoir Roland dans sa chambre à côté de moi et je lui racontais des histoires complètement inventées. Des histoires de guerre avec des camions. Cela lui plaisait beaucoup.

Avec Gérard Duballet et Patrick Chagnon, nous avons grandis ensemble puisque je n’avais que 6 ans lorsque nous avons emménagé au N°24 de la rue Carnot.

Nous nous sommes vraiment intéressés à la conquête de l’espace. Nous avons compilé les journaux et des documents. Nous sommes allés au salon du Bourget et à des conférences,
notamment celles d’Albert Ducrocq d’Europe N°1

Gemini
Le 16 12 1965
LEM par Collins
Photographie du LEM par Collins en orbite autour de la Lune  21 juillet 1969
Astronaute au travail
Amstrong déploie un laboratoire scientifique
En annexe:
Vous retrouverez sur mon site:
"La conquète spatiale"

voir en denière page

L'année 1966 fut l'année où Jean-Max et Danielle se marièrent, ils quittèrent donc la maison. Enfin, nous eûmes la télévision bien après Gérard et Patrick

mariage de Danielle
communion Roland
Ile d'Yeu
ile d'Yeu
Au mariage de Danielle en 1966. A gauche Roland, derrière à droite Christian avec sa cavalière, Dominique la sœur de Jean-Pierre.
Communion de Roland à Gargan en 1968
   Durant un séjour à Saint Michel je suis allé en camp avec la paroisse sur l’île d’Yeu. Ni Huguette ni Patrice, -mes cousins- n’étaient pas venus. L’ambiance était sympa. Je me suis fait remarquer en grimpant à une vieille tour au bout de L’île ; les responsables ont trouvé cela très dangereux. Je me souviens également d’une soirée où il fallait argumenter –sans vulgarité- pour savoir si le PQ en rouleau était préférable au PQ -feuille par feuille-…

   J’ai passé mon permis de conduire en juin 1968 pendant les « évènements ». Le pays était vraiment à l’arrêt : Plus d’essence, des manifestations réprimées
très sévèrement (7morts).
   La paroisse avait organisé un week-end à Londres avec un voyage en avion. Avec les évènements, Roissy et Orly étant bloqués, nous sommes partis depuis Beauvais.

   A la rentrée 1968, j’ai acheté ma première voiture : une "Renault 4" couleur bleu Gordini. Une accélération du tonnerre: au feu rouge, je battais toutes les autres voitures !


R4


Spéléo 1
Spéléo 2
   Avec mon jeune frère Roland, j’ai découvert la Spéléo avec le club de Pantin. Lui n’a pas fait la seconde sortie ! Je trouvais cela sympa : une bonne équipe, un déplacement en province, la découverte de grottes avec un côté sportif ; il fallait en effet parfois descendre en rappel, se faufiler dans les « chatières » - des fentes dans la roche, très minces-.

  Je me suis acheté en 1970 un appareil photo automatique Yashica Electro 35. Je sentais le potentiel énorme de ce jouet.
A partir de cette date j’ai enregistré toutes mes photos sous forme de diapositives avec une qualité optimale. Aujourd'hui, plus de 50 ans après, la qualité est intacte.
Avec ma prime d’installation au lycée Lavoisier (Paris 5ème), j’ai acheté un appareil REFLEX afin de pouvoir changer l’optique. C’était un Olympus OM-2,
très bon appareil, léger, mais absolument pas étanche, je l’ai gardé jusqu’en 2006.
C’était alors le boom des appareils numériques, j’en ai eu 2 mais j’étais bridé par l’automatisme et la petitesse des commandes
.

Yashica
Olympus
Canon
Appareil automatique Yashica électro 35 en 1970
 Avec ma prime d’installation au lycée Lavoisier (Paris 5ème), j’ai acheté un appareil REFLEX afin de pouvoir changer l’optique. C’était un Olympus OM-2, très bon appareil léger mais, absolument pas étanche, je l’ai gardé jusqu’en 2006.
En 2015 pour mon voyage aux USA avec Danielle j’ai acheté un Canon REFLEX numérique.


En parallèle j’ai eu deux camescopes numériques. C'est très émouvant de regarder ces petits films.
J'aime la photographie car c’est l’art de regarder ce qu’il y a autour de soi, de remarquer ce qu’il y a de singulier, et alors de trouver une bonne mise en scène en jouant
sur les couleurs et les contrastes
.

R8
Londres 1971
En annexe:

  Mes années Collège et Lycée
Christ au piano
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En 1969 j’ai acheté à mon frère aîné Jean-Max ma seconde voiture, une Renault 8.
Avec Gérard nous parlions beaucoup de voyages. En 1971 nous sommes allés à Londres.
En 1968, à la fin des "évènements" j'ai passé un oral de contrôle et j'ai eu mon Brevet de technicien (équivalent du BAC pour les Lycées technique). Dans la foulée j'ai
continé en BTS section "Bureau d'études". Celà a été pour moi une très bonne période.

BTS voyage
Village du Gard


En annexe:

Le BTS


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Le groupe lors d'un week-end sur l'île de Ré
Un village du Gard acheté par le groupe pour une bouchée de pain

     Après mon BTS, n’ayant pas envie de partir à l’armée, je décidais de reprendre un cursus me permettant de devenir prof. Il fallait faire 2 années de classe préparatoire à Cachan. J’emmenais Jean-Michel Barrault dans cette aventure. Nous étions en septembre 1970.  
Pendant la première année je me suis fait un nouveau copain Patrick Deguette, un normand, c’est la musique qui nous a rapproché. Il m’a fait découvrir Véronique Sanson - en tout début de carrière- Ensuite, j’ai acheté tous ses disques, je suis allé à un certain nombre de ses concerts dont le dernier en avril 2024 au Grand REX à Paris. La musique pour moi c’est les 3B et 1 VS : Beatles, BACH, Brassens et Véronique Sanson. Ceci dit, j’écoute aussi beaucoup de Jazz.
Vers la fin de l’année Patrick m’a demandé si je voulais faire du Rugby. J’ai refusé car je n’avais
pas vraiment  la carrure. Mais lorsqu’il m’a proposé d’aller au ski à Noël, alors là j’ai accepté avec joie -je l’aurais embrassé tellement j’étais heureux-. Enfin j’avais changé de niveau social !
Pour une première fois, c’était une réussite : Champagny au cœur de la Vanoise. Les «Deguette» avaient loué un joli chalet avec de la neige comme il faut. Nous montions skier à la Plagne. Enfin moi j’avais un tire-fesse et un bout de piste verte et eux partaient sur les hauteurs !
J’ai attrapé le virus, il ne m’a jamais lâché.

Véro
chalet

L'année suivante les « Deguette » avaient loué une maison en ville à Saint Michel de Maurienne. J’avais emmené Patrick Chagnon.


savoyardes
Patrick au tricot
Savoyardes
Patrick au tricot

Patrick sur la voiture
journée arrosée
En annexe:

Mes années Prépa



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Journée bien arrosée. Patrick Deguette teste la solidité du véhicule.

    Pour l’été 1972 avec Gérard, nous avons préparé un voyage en Irlande: Avion jusqu’à Cork (au sud) et location d’une voiture avec du matériel de camping (minimaliste) pour 15 jours.
Il a plu la première semaine, les routes étaient étroites et tortueuses mais les
paysages magnifiques et les gens très sympathiques.
   Une impression d’être au XIXème siècle avec des jeunes habillés en noir comme les amish, alors que nous étions en "jean" avec moustache et cheveux long...

Ilr 7
CP Irlandaise
Ilre d'Aran
En annexe:

Vous retrouverez sur mon site:

"Mes voyages"

Voir en denière page
Une vache Irlandaise
Entre la Suisse et la Bretagne
Ile d'Aran
A l'été 1973 les "Deguette", toujours eux, m'on proposé d'aller en Afganistan. J'accompagnais le frère de lépouse de Philippe Deguette. A cause d'un accident (graves bûlures avec un camping gaz) , nous nous somme arrêté à Istambul .
trajet Istambul
Sainte Sophie
Topkapi
Trajet Gargan--Istambul, retour par la Grèce et Venise
Sainte Sophie
Musée Topkapi

En 1974, avec un groupe "Nouvelles Frontières", Gérard et moi sommes allés en Islande sur le cercle polaire où le jour dure 24 H. Nous avions l’impression de marcher dans un livre de géographie


paysage d'Islande
Is 119
Is 28
Paysage Islandais
Rigole à senteur de soufre
L'équipe, Gérard à droite


famille
Danielle à Gargan
A Gargan, la famille au baptème de Bruno  1974
Le petit Bruno

   A la fin Fin 1973, Les «Deguette» avaient loué une vieille ferme pour toute la saison aux GETS. C’était sans confort au milieu d’un champ. J’avais invité Huguette
et Patrick Chagnon, mon voisin et sa soeur. Ses parents sont venus passer le réveillon avec nous.
   Depuis Nantes
où j’étais en stage, j’emmenais Huguette vers Paris puis vers les Alpes avec ma Renault 8.
Seulement la voiture est tombée en panne à 150 kms de Paris. Nous avons roulé doucement et laissé la voiture dans un garage à Antony.
   Il a fallu prendre un train en direction des Alpes. Suite à une grève, le voyage s’est fait debout dans le couloir, serrés comme des sardines,
avec en supplément une colonie de vacances et les enfants n’arrêtaient pas de passer dans le couloir (Ils n’occupaient même pas leur place !).
A l’arrivée, nous avons pu quand même nous faire rembourser nos billets. Depuis je suis un fervent opposant aux grèves des trains !


Mont Chéry
soeur de Patrick
Châlet pour le ski aux Gets
La soeur de Patrick

    L'été 1974, toujours avec les "Deguette" je partais m'initier à la voile. Ils étaient partis en vélo depuis Antony pour Bear Island en Irlande, à la base nautique des Glénans.
Je devais apporter un pneu car il y en avait un, en piteux état.
Je devais, à la fin du stage, ramener le vélo depuis l'Irlande jusqu'à Antony. Donc vol Orly-Dublin, j'essaie de faire du "stop", la base nautique était tout au sud de l'Irlande.
    Au bout de 2 heures, personne ne veut me prendre, je décide donc de partir en train. Le problème est que train pour Cork ne part que le lendemain matin
.
Je vais donc dormir à la belle-étoile à proximité d'une petite chapelle. Le matin, je vais prendre un café au pub et je prends mon train. Ils sont très "cosy" mais les horaires fantaisistes.
   Arrivé à la gare en milieu d'après-midi et je recommence le "stop". Il me faudra quelques heures et 3 véhicules pour atteindre la base.

chenal
marins en perdition
la fine équipe
Chenal à Bear Island au sud de l'Irlande
Petit bateau, grosse émotion
Retour vers Cork. Plus de 120 kms très vallonné.

    J'ai fait un autre stage avec les Glénans à Paimpol.
En 1975 avec Huguette, nous avons fait un stage de voile dans une petite base nautique «Rosbras-Brignau» en Bretagne. Il s’agissait d’un stage de croisière avec de la navigation de nuit.
   On avait des petits bateaux rudimentaires de 6 mètres. Il n'y avait pas d'éclairage, alors il fallait éclairer la grand-voile avec des piles électriques. C'était très flippant,
on risquait à tout moment de se faire heurter par de gros chalutiers. Nous avons navigués jusqu’à Groix, Lorient et à Concarneau.

Christian à la barre
Rosbras Brigneau
Huguette  à la barre
Christian à la barre
Base nautique de Rosbras-Brigneau en Bretagne du sud
Huguette à la barre

    Etant reçu comme certifié à l’éducation nationale en juin 1975, il fallait me mettre en règle avec l’armée car j'étais encore sursitaire. Comme je n'avais guère envie
de m'ennuyer dans une caserne, je me suis inscrit comme V.S.N.A -Volontaire pour le Service National Actif- ce qui consistait à aller 2 années scolaires dans un lycée à l’outre-mer.
    Patrick Deguette est allé au Mali, son frère au Sénégal et moi je suis parti à Brazzaville (République du Congo).
Après un vol de 9 heures depuis Roissy : escale à Ndjamena au Tchad. Nous sommes descendus sur le tarmac : la fournaise, comme si on mettait la tête dans un four !
Et il y avait encore 3 h de vol pour rejoindre Brazzaville.

Au début cela m’ennuyait de prendre un « boy », d’abord je n’en avais pas vraiment besoin et il y avait un côté «capitaliste», mais très vite j’ai compris que c’était une façon
de leur donner du travail. Le mien s’appelait Joachim et nous entendions très bien. Il s’occupait du ménage et du linge. Il m’a expliqué qu’il regrettait la période d'avant
la décolonisation car le pays était bien géré et la ville était resplendissante avec des rues bien entretenues, des arbres magnifiques comme les flamboyants.


   Nous vivions en communauté, chacun dans une case ou un appartement. Nous nous retrouvions pour déjeuner le midi, le soir pour aller au cinéma en plein air ou jouer au bridge ou bien en soirées entre coopérants.

Il y avait des magasins bien achalandés avec des produits importés mais très chers.
Nous mangions en grande partie à l'Africaine: patates douces, avocats, mangues, poisson en papillottes avec des feuilles de bananier.

     Dans l'immeuble où nous faisions "popotte" il y avait une jeune femme russe de notre âge. Nous n'avons jamais pu l'inviter ou discuter avec elle: Le K.G.B. veillait!

Lorsque j'allais au marché, j'étais amusé par le comportement des chinois: un groupe  arrivait avec la Mercedes de l’ambassade, achetait sans discuter le prix et repartait. Les chinois vivaient en autarcie complète ayant même amenés leurs cuisiniers.
   En revanche Les coopérants français se mêlaient à le population: j’allais au fin fond d’un quartier congolais pour me faire tailler des chemises (j’apportais le tissu).

carte Congo


   Passage de mon permis moto: J’arrive sur ma Honda 175, je fais 3 à 4 zig-zag et je réponds à 2 questions de code. Malgré un trou de mémoire
(l’armée fait partie des véhicules prioritaires), l’inspecteur m’a donné le permis en me disant qu’il fallait réviser.

.

autorisation prendre photos

.Lorsqu’il faut demander une autorisation pour prendre des photos, on se rend compte que l’on n’est pas en démocratie !

tissus
Il fallait une autorisation pour prendre des photos!
Des tissus chamarés


habitat bzv
interieur bzv
Dame janne
matiti
Mon appartement à Brazzaville, au premier. C'était un ancien logement avec une climatisation naturelle par les trous en haut du plafond. Ma moto en bas.
Mon intérieur
Aux vacances scolaires: en mobylette et moto, nous partons visiter la brousse. Une fois nous sommes arrivés à la limite du Gabon. Les habitants d'un petit village nous ont offert leur case pour dormir. A la place du papier-peint, c'était des journaux avec de grandes photos du général De Gaulle. Ils cultivaient du tabac qu'un camion venait chercher une fois par an. Ils ne voyaient que très rarement des blancs.

Land rover
Andrée et le boa
mobylette
En annexe:

Vous retrouverez sur mon site:

"Deux années au Congo"

Voir en denière page
La route vers Pointe noire sur l'océan, parsemée d'ornières
Il est beau le boa
Les pistes sont difficiles

La seconde année était terminée. Au lieu de prendre l'avion pour Roissy à la fin juin 1977, deux couples avaient acheté une Land Rover et sont remontés vers la France en traversant l'Afrique (# 9000kms). Avec une amie  Monique, nous avons décidé de remonter en France par nos propres moyens: avion, pirogue, taxis-brousse, camion, autocar, train...

iti 77
billes
cases Cameroun
Durant 1 mois, nous traversons le Congo, La Centrafrique et le Cameroun: 4200kms !
Exploitation forestière dans la forêt primaire. Nous sommes très bien reçus par l'exploitant.
Cases au Cameroun
 


Au Congo , j'ai vu des missionnaires catholiques qui allaient en brousse pour soigner et aider les populations. Avec eux ils construisaient  une "Eglise". Je ne les ai jamais entendus parler de religion.
En annexe:
Mes Engagements

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Vous trouverez sur mon site "albumdechristian.fr" les récits détaillés de mes aventures et de mes voyages.
Notamment :La "conquête spatiale" et "Deux années au Congo"

https://albumdechristian.fr         accueil


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